pluie de vie

Une goutte à l’abandon de l’océan

me suis sentie

seule, sèche et sans amant

pauvre goutte durcie

par les frasques d’une montagne au levant

la rosée elle-même ne vient pas jusqu’ici.

Une lune pourtant aura su poser

sur mes épaules, lourdes de terre,

à qui la mer, si fort, manquaient

un baiser doux, un air léger.

une lune d’hiver cette nuit-là

est venue, et doucement

mon coeur, a réchauffé.

— d’une heure bien trop tardive pour les masques d’une fausse vie.

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Lavandière de Lune